Ça y est ! Le temps des vacances est terminé pour la majorité d’entre nous. C’est la rentrée scolaire pour les étudiants et le monde du travail pour les autres. Recommence alors une vie d’agitations, de turbulences et d’effervescences : c’est la course et il va falloir bien gérer son planning.                                                                
Notre vie chrétienne est une vie de choix. La pression du monde des affaires, du travail et de l’école hier comme aujourd’hui se faire sentir. Pharaon disait un peu ceci concernant les hébreux :  » donnez-leur du travail, et ils penseront à autre chose, surtout pas à leur Dieu  » !                                                          
Comme du temps de Pharaon, nous vivons dans une société qui matraque les chrétiens, qu’ils soient enfants, jeunes où adultes par le travail et les activités de toutes sortes afin qu’ils n’aient plus assez de temps libre pour Dieu.

S’ajoute à ces choses le contexte du moment le « CORONAVIRUS ».
Ce n’est pas le temps de sortir pour la maison de Dieu, ce n’est pas le temps de s’occuper des affaires de Dieu, des choses spirituelles, des activités de l’église.

Le psalmiste fera cette prière à Dieu : Ps. 90/12 Enseigne-nous à bien compter (à bien former, dans le sens gérer) nos jours, Afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse.                                                                 

Cela nous oblige à revoir nos temps libres, à revoir nos loisirs, à revoir la gestion journalière de notre emploi du temps, à modifier notre système de vie chaque jour, pour avoir du temps pour Dieu.                                        

Pharaon, prince de ce monde n’a qu’un seul but, détruire ce temps que nous devons passer avec Dieu et pour son œuvre ! Nous devons réagir impérativement en vivant la communion de la vie de Jésus.                           

Daniel ne s’y est pas fait prendre, malgré la pression du poste qu’il occupait (un des trois chefs des cent-vingt satrapes de l’empire babylonien), la charge du travail, un planning très chargé et l’interdiction du roi Darius de passer du temps avec Dieu. Trois fois par jour, Daniel priait et louait Dieu. Daniel 6/5.

De Jésus il est dit : Luc 1/35-38 Vers le matin, pendant qu’il faisait encore très sombre, il se leva, et sortit pour aller dans un lieu désert, où il pria. Simon et ceux qui étaient avec lui se mirent à sa recherche ; et, quand ils l’eurent trouvé, ils lui dirent : Tous te cherchent. Il leur répondit : Allons ailleurs, dans les bourgades voisines, afin que j’y prêche aussi ; car c’est pour cela que je suis sorti.
Jésus savait prendre du temps de son planning pour Dieu son Père avant toute activité, même spirituelle.                                                                 

Et puis, il y a un deuxième fléau qui enlève de notre planning du temps pour Dieu et son œuvre, c’est le refus des contraintes. On sait que l’homme veut être libre et sans contrainte. Il ne veut se laisser lier par personne et par rien. C’est l’état d’esprit de notre société. C’est également valable dans les associations de ce monde ; de moins en moins de bénévoles.

Le même fléau, le même esprit, la même puissance et la même domination est entré dans l’église et dans le raisonnement des croyants.
Dans l’église aujourd’hui, beaucoup de chrétiens ne veulent plus être responsables parce qu’ils ne veulent pas être lier.
Beaucoup de chrétiens refusent toutes formes de contraintes de la vie qui aliènent leur liberté individuelle.
La vie chrétienne est justement faite de ces petits renoncements successifs continuels, de chaque jour, où nous acceptons de perdre notre liberté pour servir Dieu, son œuvre qui est l’église et les autres.                                                                         
Sous prétexte de liberté, beaucoup de chrétiens sont devenus esclaves de leur passion (lecture, sport, musique, voiture, maison, animaux, voyage, coronavirus etc.) Esclave de leur incapacité à renoncer à leur liberté pour aider dans l’œuvre de Dieu. Et c’est une minorité qui doit porter jusqu’à épuisement le fardeau de l’œuvre de Dieu à l’exemple d’Epaphrodite, compagnon d’œuvre de Paul : Philip.2/30 Car c’est pour l’œuvre de Christ qu’il a été près de la mort, ayant exposé sa vie afin de suppléer à votre absence dans le service que vous me rendez.                                                                                                        

Ne courrons pas le risque de s’entendre dire par le Seigneur un jour Matt.20/6 Pourquoi vous tenez-vous ici toute la journée sans rien faire ? Jeune homme, jeune fille, homme, femme, père, mère, il faut qu’on se réveille, qu’on se bouge ! Ça coûte de renoncer ! Ça nous coûtera peut-être de dire oui ! Mais notre récompense sera la couronne de la vie éternelle.                      

A tous et toutes nous vous souhaitons une bonne rentrée et une bonne gestion de votre planning dans la grâce de Dieu.

                           Jean-Michel et Marianne Cadet

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