«Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent.» (Matt 7v13-14)

Ces quelques versets viennent conclure le sermon sur la montagne de Jésus.

Ce sermon sur la montagne, la plupart des chrétiens le connaisse (sinon vous pouvez lire le chapitre 5-6-7 de l’Evangile de Matthieu).

Ce sermon nous l’apprécions particulièrement grâce aux « béatitudes ». Dans ces quelques versets, Jésus annonce à ses disciples le fait d’être « heureux », littéralement être bienheureux, être béni.

Matt5v1-13 :

« Voyant la foule, Jésus monta sur la montagne ; et, après qu’il se fut assis, ses disciples s’approchèrent de lui. Puis, ayant ouvert la bouche, il les enseigna, et dit :

Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux !

Heureux les affligés, car ils seront consolés !

Heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre !

Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés !
Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde !

Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu !

Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu !

Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux !
Heureux serez-vous, lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi. Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux; car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous. »

Il est vrai que lorsque nous vivons selon la Parole de Dieu, nous sommes heureux, bien plus qu’heureux, nous sommes bénis, richement bénis, bien au-delà de toutes nos espérances. La vie de chrétien est une vie de faveurs, n’oublions pas d’enfant de Dieu.

Mais cette vie extraordinaire et merveilleuse que Jésus annonce, peu en trouve le chemin et trop peu la vive véritablement, même parmi les croyants.

Luc 13v22-27 :

« Jésus traversait les villes et les villages, enseignant, et faisant route vers Jérusalem. Quelqu’un lui dit: Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? Il leur répondit : Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite. Car, je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer, et ne le pourront pas. Quand le maître de la maison se sera levé et aura fermé la porte, et que vous, étant dehors, vous commencerez à frapper à la porte, en disant : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! Il vous répondra : Je ne sais d’où vous êtes. Alors vous vous mettrez à dire : Nous avons mangé et bu devant toi, et tu as enseigné dans nos rues.  Et il répondra : Je vous le dis, je ne sais d’où vous êtes ; retirez-vous de moi, vous tous, ouvriers d’iniquité.»

Que chacun d’entre nous, en lisant cela, puissions être encouragés et fortifiés afin de poursuivre le chemin qui mène à la vie, à la bénédiction, à Dieu et son Amour infini.

  • Jésus annonce deux chemins :

Avant de parler des deux chemins que Jésus annonce, il est nécessaire de se rappeler qu’il n’existe que deux chemins sur cette terre, deux « types » de vie.

Celle qui s’inspire de la Bible et celle qui ne s’en inspire pas (ou pas totalement).

Nous voyons dans les Saintes Ecritures que jamais il n’est fait mention d’un troisième chemin ou qu’il existe une quelconque proximité entre ces deux voies.

Ce sont deux chemins différents, bien distincts, qui ne se croisent jamais et qui sont faciles à imaginer car ils vont dans deux sens opposés.

Le diable, père du mensonge et de la mort inspire cette fausse croyance aux hommes et leur laisse le soin de croire que le Salut peut être acquis avec les œuvres.

 

Ephésiens 2v8-10 :

« Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions. » 

Le chemin de la vie est une grâce faite aux hommes, un chemin qui nous est ouvert en Jésus-Christ.

  • Une porte large, chemin spacieux :

Jésus commence par décrire une large porte.

Jean 10v7-8 :

« Jésus leur dit encore : En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands ; mais les brebis ne les ont point écoutés.

La porte large, Jésus la décrit aux travers des « voleurs et des brigands », il dira d’eux qu’ils viennent pour « dérober, égorger et détruire » et cela rejoint l’idée de notre texte initial : un chemin qui mène à la perdition, à la ruine, la destruction (possède également le sens de la destruction qui consiste en misère éternelle en enfer).

Cette porte, que beaucoup empruntent, offre une illusion de ce qu’est la liberté, mais qui n’a pour seul vérité que l’esclavage : celui du péché.

Cette illusion, Jésus en révèle la supercherie dans la révélation qu’il donne au sujet des brigands et des voleurs.

Jean 10v12-13 :

« Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite ; et le loup les ravit et les disperse. Le mercenaire s’enfuit, parce qu’il est mercenaire, et qu’il ne se met point en peine des brebis ».

Le mercenaire est là, mais ne le fait pas savoir, il est là mais n’offre aucune une protection lorsque la difficulté arrive, il ne peut rien et ne fait rien.

Face à la mort, il ne peut rien car il n’a aucune autorité sur celle-ci, cette mort Jésus la décrit en un lieu de souffrances, de pleurs, de grincements de dents et ce, pour l’éternité.

Un vaste et spacieux chemin où encore trop d’hommes et de femmes s’égarent jusqu’à la perdition où encore trop de croyants chutent et y retournent.

Mais Dieu, dans Sa Grâce infinie, nous a accordé un seul moyen pour y remédier : Jésus-Christ.

  • Une porte étroite et un chemin resserré :

Notre texte de base parle d’une porte étroite et Jésus dira :

« Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire ; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. »( Jean 10v9-10)

Jésus est « cette porte étroite », le moyen unique de marcher sur le chemin qui mène à la vie éternelle.

« Je suis le chemin, la vérité et la vie » cette citation de Jésus est connue des hommes et démontre une seule chose, c’est qu’il n’y a qu’un seul chemin sur lequel nous ne connaissons qu’une chose : sa destination.

Lors de son sermon sur la montagne, Jésus ne cache pas aux hommes, ainsi qu’aux disciples, que ce chemin est « resserré ». Ce terme possède une définition métaphorique, celle « d’affligé, troublé, persécuté ».

Jésus ne cache en rien aux hommes que ce chemin est «difficile», du moins semble difficile, car malgré toutes les oppositions, les épreuves, les difficultés, Jésus demeure auprès de nous sur ce chemin car il EST le chemin.

Ce chemin que l’adversaire essaie de plagier, Jésus nous donne les conditions afin de pouvoir y marcher.

C’est un chemin où règne l’amour de Dieu, un amour que nous sommes amenés à partager autour de nous.  Un chemin sur lequel nous ne devons pas juger les autres peu importe la personne et son péché, mais à qui nous sommes amenés à témoigner de Jésus-Christ.

Un chemin qui a du sens, dans un monde qui n’a pas de but. Le chemin représenté par Jésus nous donne un but, celui de faire du bien et par le fait nous témoignons de la grâce de Dieu.

Un chemin où contrairement à toute logique et à contre courant de ce monde, nous aimons, prions et bénissons tous nos ennemis et Dieu qui est souverain s’occupera de nous.

Un chemin sur lequel nous ne sommes pas amenés à regarder ce que nous possédons, mais ce à quoi nous hériterons.

Mais encore une fois, Dieu qui est riche en bonté, est celui qui pourvoit à chacun de nos besoins de tous les jours.

Jésus ne cache pas la difficulté de ce chemin, il nous dit « efforcez vous d’entrer par la porte », puis  persévérez sur ce chemin car au bout il y a la vie éternelle.

A la fin de son sermon Jésus donnera cette conclusion :

Matt7v24-27 :

« C’est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison : elle n’est point tombée, parce qu’elle était fondée sur le roc. Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison: elle est tombée, et sa ruine a été grande. »

Au travers de cette pensée Dieu encourage  et renouvelle celui qui persévère sur le chemin de la vie.

Il rappelle et veut restaurer celui qui s’est arrêté et qui ne marche plus selon les préceptes que demandent cette voie.

Dieu désire également sauver celui qui n’a pas encore emprunté la porte qu’est Jésus, pour cela il suffit de placer sa foi en Dieu, croire que Jésus a porté le poids du péché et l’a vaincu sur le bois de la croix, alors débutera la marche qui passera par la repentance et qui mènera à la vie d’enfant de Dieu, une vie éternelle.

 

 

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